Les conséquences de l’obésité sur l’accouchement

Une femme enceinte doit se préparer pour un accouchement sans complication. Elle doit faire attention à sa santé. Elle doit éviter d’être en surpoids pour ne pas s’exposer aux divers problèmes que cela entraîne. Qu’elle s’apprête à une naissance par voie basse ou par césarienne, il est préférable d’écarter la surcharge pondérale. Voici pourquoi.

Le surpoids entraîne le diabète chez la femme enceinte

Les troubles de la tolérance glucidique sont courants chez les personnes en surpoids. La femme enceinte n’est pas épargnée puisqu’elle peut aussi souffrir de diabète gestationnel ainsi que de ses nombreuses complications. Elle a deux fois plus de chance de contracter cette pathologie auto-immune typique de la population gravide. L’hyperglycémie apparaît généralement à la 24e semaine. La maladie s’installe beaucoup plus tôt, mais les signes deviennent plus visibles et gênants à partir du 7e mois. La production d’insuline est désordonnée lorsque la grossesse s’approche de son terme. L’organisme commence par résister à cette hormone sécrétée de manière équilibrée en temps normal. Une forte concentration de graisse autour du ventre accentue le programme. Bien que le diabète gravidique soit un problème courant, il est préférable de ne pas en être victime, car il expose à diverses complications. Par ailleurs, certaines mères deviennent définitivement diabétiques après la naissance d’un enfant. Ce dernier peut aussi souffrir du dérèglement hormonal, notamment au niveau de son poids. Le poids du bébé hémoconcentration rend parfois la césarienne obligatoire. Cette opération chirurgicale lourde entraîne à son tour d’autres soucis. Il faudra encore 3 ans à l’organisme pour réparer complètement la plaie et être de nouveau disponible pour un prochain enfant. Les femmes gravides en surcharge pondérale peuvent aussi transmettre leur problème glycémique à leur progéniture.

La surcharge pondérale occasionne diverses maladies graves

L’obésité est un facteur d’accroissement de la prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) chez la femme enceinte. Il s’agit également d’une cause d’aggravation du syndrome toxémique ou préeclampsie. C’est une association du HTA et de l’élévation du taux de protéines dans l’urine. Ces surcharges entraînent à leur tour diverses complications, dont des atteintes rénales, ou une infection urinaire. Pour ne jamais avoir à connaître ces problèmes de santé plus ou moins sévères, il vaut mieux garder un IMC maternel inférieur ou égal à 26 kg/m². L’idéal serait de rester à 21,5 kg/m². C’est le rapport que de nombreuses personnes maintiennent en temps normal. Les anomalies thromboemboliques veineuses sont récurrentes pendant la grossesse. Ce sont généralement des troubles au niveau de la circulation sanguine. Ils augmentent le risque d’atteinte des artères. Il est rare qu’une femme enceinte fasse un accident cardio-vasculaire, mais cela reste réel. En effet, les lipides dans les veines entraînent de nombreuses pathologies.
En parlant de dérèglement, les soucis physiologiques concernent également l’appareil respiratoire. Certaines futures mamans présentent une forme d’apnée du sommeil aggravée. Leur paroi thoracique est gênée par la graisse. Ce qui occasionne des bruits dérangeants la nuit. Cependant, les ronflements et les hypoventilations ne sont pas encore de véritables soucis comparés au manque de souffle pendant le travail et la délivrance. Heureusement, la grossesse dure 9 mois pendant lesquels la future mère peut faire l’effort de garder un poids de santé. Elle peut aussi suivre une formation et les conseils sur www.accouchement-naturel.com pour un accouchement sans douleur.

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